Judo « Teddy Riner à Tahiti » : Un géant au grand coeur, interview

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Le 17 décembre 2015, dans le cadre du gala « Teddy Riner i maeva Tahiti Judo 2015 »,  Bernard Di Rollo, le président de la fédération tahitienne de judo,  et Arnaud Bertrand président de l’EJJP,  ont invité les journalistes pour une conférence de presse en présence de l’octuple champion du monde au Tahiti Pearl Beach Resort. Le géant et très sympathique Teddy Riner a bien voulu répondre à nos questions.

Comment as-tu vécu ton arrivée à Tahiti ?

« C’était top, à l’aéroport j’ai eu droit à un groupe de danse et j’ai participé au tamure. On m’a couronné de tous les sens, d’ailleurs on ne voyait pratiquement plus ma tête. C’était un superbe échange avec les gens d’ici, mais pour l’instant ce n’est que le début de mon séjour et j’ai hâte de découvrir la suite… Pour l’instant, je passe un super moment. »

Ici, à Tahiti tu vas rencontrer des jeunes et des moins jeunes, qu’est-ce que tu attends de ces rencontres ?

« Moi, ce que je veux c’est que les jeunes soient contents. Je veux que lorsqu’ils sortent ce cet échange, ils aient des réponses. Je veux qu’ils voient loin et qu’ils aient l’envie de réaliser leurs projets, mais j’ai surtout envie qu’ils passent un bon moment en ma compagnie. »

Comment as-tu intégré le judo ?

 » J’ai intégré le judo et la compétition à l’âge de cinq ans car j’étais un enfant débordant d’énergie. Je ne tenais pas en place, donc ma mère avait besoin de canaliser mon énergie. Elle m’a inscrit dans plusieurs activités physiques : le foot, le basket-ball, le judo, le squash, le golf, la natation, l’escalade, le modern-jazz… Cela m’a permis de m’épanouir dans le sport, c’est comme ça que j’ai choisi le judo et je pense que je ne me suis pas trompé ! »

Comment est-ce qu’on trouve la force pour atteindre ton niveau ?

« Il faut être courageux, il faut croire en son projet ! C’est se dire, je vais peut être devenir champion, c’est ce que je me disais. Mais c’est vrai que ce n’est pas tous les jours faciles. Moi, je suis de Guadeloupe, j’ai dû vivre en France. Mes parents se déplaçaient jusqu’à Rouen pour voir si tout allait bien. Ils appelaient tous les soirs et j’étais très inquiet. Mais voilà, la finalité elle est là. J’ai réussi à être champion et ça c’est plutôt cool (rire) ! »

Aurais-tu un message à faire passer aux jeunes qui veulent se lancer dans une carrière sportive comme  toi ?

«  Foncez ! Allez-y, vivez de votre passion jusqu’au bout ! Quoi qu’il arrive, c’est que du benef’ ! Vous allez vivre des choses magnifiques, vous allez découvrir de nouveaux pays, vous allez faire des échanges, vous allez apprendre à vivre en communauté, c’est une expérience « no limit » ! Donc il faut foncer ! »

Comment on fait pour rester au top aussi longtemps que toi ?

« C’est beaucoup de remise en question, des doutes… Après j’ai de la chance j’ai des entraîneurs, qui chaque saison me propose de nouvelles façon de m’entraîner. »

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l'auteurPN

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